Qu’il est agréable d’avoir un espace dans son jardin comprenant une bassin aquatique. C’est l’occasion de bénéficier d’un petit coin de fraîcheur en toute saison. Mais savez-vous qu’il est essentiel de bien préparer son aménagement ? La conception est une étape cruciale pour la suite et notamment pour l’entretien de celui-ci. En effet, un bassin aquatique est fait pour durer. Voyons les étapes pour bien le réaliser.
Choisir un bon emplacement
Dans votre projet de création d’un jardin aquatique, l’emplacement du bassin dépend des choix esthétiques et des contraintes techniques et pratiques. Par exemple, si vous choisissez de réaliser un bassin en forme géométrique, c’est bien la structure de votre jardin qui va guider votre choix. L’option pour un bassin naturel est aussi tendance et dans ce cas, choisir un emplacement qui a l’air naturel peut s’avérer judicieux : Si votre terrain est en pente, notez que la mare sera placée au point le plus bas.
Choisir le bon emplacement, c’est penser également à la vue dégagée et à l’orientation du bassin par rapport à la maison. L’eau vive peut être appréciable mais vous souhaiterez peut-être plus de calme également.
Le sol est important pour le jardin aquatique
La nature du terrain est importante : Un sol argileux est long à excaver alors qu’un sol trop caillouteux sera plus difficile à creuser. De même, un sol assez sablonneux comme il en existe sur la côte (au Touquet par exemple) a tendance à s’effondrer sur lui-même ; Les parois ne sont jamais rectilignes.
Il peut arriver que les racines des arbres existants soient un problème au moment de l’excavation. Le mieux est donc d’y songer au risque de devoir les couper par la suite. On rencontre assez facilement des difficultés de ce genre avec certaines essences d’arbres comme le peuplier qui a des racines traçantes qui endommagent les liners, le noyer avec ses feuilles toxiques, le marronnier d’Inde, le houx, ou certains arbres persistants comme les conifères qui ont des aiguilles qui peuvent être toxiques pour le bassin.
Les fondations d’un bâtiment peuvent être également endommagées dans ce cas. Le mieux est donc de faire réaliser un plan par nos professionnels paysagistes d’autant qu’il peut être avantageux de prévoir la possibilité de faire venir l’électricité pour la pompe ou l’éclairage.
Exposition solaire et vent
Un endroit mi-ombragé est idéal avec une exposition solaire alternée comme par exemple le matin ou l’après-midi. Une ombre permanente gâcherait la vue et surtout le développement de la vie du bassin. Les jardins aquatiques nécessitent en effet des compromis question lumière.
Il est toutefois possible de s’accommoder d’un espace entièrement à l’ombre en surélevant le bassin. Ici, pour favoriser la vie de votre jardin aquatique, songez également à la mise en place de jeux d’eau.
On évitera aussi un endroit trop venteux en raison du fait qu’il ne facilite pas le développement de plantes aquatiques, par nature très fragiles. Les nénuphars n’aiment pas être secoués ! Pour compenser des expositions au vent trop importantes, l’ajout par nos paysagistes d’un coupe-vent est possible.
Le niveau hydrostatique
Pour conclure notre sujet, il est important avant toute installation de vérifier qu’il n’y a pas de nappe phréatique trop proche. Si c’est le cas, l’eau pourrait s’infiltrer dans l’excavation et faire remonter le liner. Il existe pour cela une astuce : En creusant un trou de quarante centimètres à l’endroit choisi, attendez ensuite quelques jours pour voir si de l’eau remonte. Le mieux est ici de procéder à ce type d’opération pour vérifier le niveau hydrostatique en hiver ou après de fortes pluies.
La question des niveaux hydrostatiques des jardins aquatiques en pente est aussi importante nécessitant le regard extérieur de professionnels.